Rénovation énergétique des locaux d'entreprise : un marché BtoB à conquérir

69 % des entreprises du tertiaire veulent faire des économies d'énergie et s'engager dans la transition écologique

Publiée en février dernier, l’étude 2024 de l’Observatoire de la transition énergétique des professionnels est riche d’enseignements. Elle révèle notamment que dans le secteur tertiaire, plus de 2/3 des entreprises interrogées estiment important de réduire leur consommation énergétique, et la moitié envisage de mettre en œuvre des travaux de rénovation à cet effet.

Pour autant, seuls 22 % des professionnels du tertiaire connaissent précisément leur consommation d’énergie et 52 % souhaiteraient avoir l'opportunité de l'évaluer précisément. 

Aides, Cee, primes, subventions... : les 2/3 des PME ne connaissent pas les dispositifs financiers à leur disposition

Un manque d'information patent, qui concerne aussi les aides dont peuvent bénéficier les petites et moyennes entreprises pour financer leurs travaux de transition énergétique : prêt Eco-énergie (PEE), aides Ademe, amortissements fiscaux, certificats d'économie d'énergie (Cee) ou encore subventions des collectivités territoriales (hors crédit d'impôt pour la rénovation énergétique des PME, supprimé depuis le 1er janvier 2025). 66 % des professionnels du tertiaire se disent mal informés sur les dispositifs disponibles. 

Rénovation énergétique : un levier commercial BtoB à activer

Aujourd’hui, les travaux de rénovation énergétique des bâtiments à usage tertiaire, comme d'activité industrielle, constituent donc un véritable marché à conquérir : suivi de la consommation d'énergies, systèmes de chauffage, photovoltaïque, eau chaude sanitaire, pompes à chaleur, isolation... 

Ces entreprises sont notamment à la recherche de conseils pertinents en matière d'efficacité énergétique et d'informations sur les aides financières accessibles. Une opportunité à saisir pour se positionner et diversifier sa clientèle, dans un contexte de reprise potentielle de l'activité du bâtiment qui reste toutefois à consolider.