Début 2022, une étude de l'Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols) révèle que 300 000 logements sociaux, soit 6% du parc, sont des passoires thermiques, incapables de répondre aux normes énergétiques actuelles. Il apparaît donc comme une priorité de rénover ces habitations pour assurer leur conformité avec les impératifs écologiques et économiques.
L'étude détaille la répartition du parc social en fonction de l'étiquette DPE au début de 2022, montrant que 1% des logements sont classés G (passoires thermiques), 5% en F, et 15% en E. Les logements classés G, au nombre de 50 000, ne pourront plus être loués après 2025, conformément à la loi Climat et Résilience de 2021.
Les petits logements sociaux, en particulier les T1 classés F ou G, représentent 8% des passoires thermiques, et suscitent des interrogations quant à la méthode de calcul des diagnostics de performance énergétique pour les petites surfaces. Les logements individuels, plus rares dans le parc social, sont également plus touchés, avec un taux de 11%, selon l'Ancols.
Notons que les passoires thermiques sont moins fréquentes dans les départements du sud et de l'ouest de la France, notamment en raison de la jeunesse moyenne des logements sociaux dans ces régions.