Obtenir le label RGE : quels avantages pour les artisans en 2025 ?

Pourquoi être labellisé RGE ?

Un artisan reconnu RGE s’engage à réaliser des travaux conformes aux normes en vigueur pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. Ce label garantit la compétence technique du professionnel dans des domaines ciblés : isolation, chauffage, énergies renouvelables, etc. Une même entreprise peut, par conséquent, obtenir différents labels RGE : pompes à chaleur pour la production de chauffage, matériaux d'isolation thermique des murs par l'extérieur, équipements de ventilation mécanique, etc.

De plus, il constitue un critère nécessaire pour que les clients puissent prétendre à certaines aides financières, renforçant ainsi la crédibilité et l'attractivité du professionnel labellisé auprès des particuliers et maîtres d’ouvrage.

Quel est l’intérêt du label RGE ?

Pour un acteur du BTP, le label RGE présente donc différents avantages :

• une amélioration des compétences techniques via la formation prévue dans le processus de certification ;

• une meilleure visibilité grâce au référencement dans différents annuaires officiels ;

• l’ouverture à des marchés ou chantiers plus ambitieux, généralement mieux rémunérés ;

• l’accès à plusieurs aides financières pour les clients (MaPrimeRénov’, Éco-PTZ, TVA à taux réduit, Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), etc.).

En 2025, le label RGE constitue un élément essentiel pour les artisans souhaitant intervenir sur des travaux de rénovation énergétique. Il atteste de leurs compétences spécifiques et tout en facilitant leur accès à un marché réglementé en pleine croissance.

Comment être labellisé RGE ?

Après avoir identifié l’organisme délivrant le label RGE qui correspond à son domaine d’activité (Qualibat, QualiPAC, Qualibois, etc.), l’entreprise qui souhaite obtenir cette certification doit :

• faire suivre à un salarié référent technique désigné une formation, obéissant à un cahier des charges strict, auprès d’un organisme agréé ;

• constituer un dossier de candidature, en réunissant les différents documents exigés, portant à la fois sur la situation administrative, la qualité des travaux effectués ou encore les moyens techniques et humains mis en œuvre ;

• soumettre le dossier dûment complété à l’organisme pour instruction et validation.

Si toutes les conditions d’obtention sont réunies, la certification est accordée pour une durée maximale de 4 ans. Un audit de chantier est ensuite effectué dans les 2 ans suivant la certification afin de vérifier la conformité aux exigences du label.