Qualification, assurance… Zoom sur les évolutions du métier de chapiste 

Qualification, assurance… Zoom sur les évolutions du métier de chapiste 

Professionnel du bâtiment, le chapiste applique les couches de mortier ou de ciment servant de base pour la pose de revêtements. Un métier technique, aux compétences précieuses sur un chantier, et dont les référentiels ont connu certaines évolutions, récapitulées dans la note d’information éditée en 2024 par l’Union Nationale des Entrepreneurs Carreleurs, Chapistes, Projeteurs de Polyuréthane (UNECP-FFB). 

Que stipule la note d’information dédiée au métier de chapiste ? 

La note d’information actualisée par l’UNECP-FFB reprend les principales évolutions qu’a connues le métier de chapiste ces dernières années. 

Ce document complet résume notamment le passage dans le domaine traditionnel de certaines chapes fluides depuis janvier 2023. Les chapes concernées sont : 

• les chapes à base de ciment de classes C16-F3 et C20-F4 ; 

• les chapes à base de sulfate de calcium de classe C20-F4. 

Ces chapes fluides ne relèvent donc plus de la procédure de l’Avis Technique, comme c’était le cas jusqu’à présent. 

La note d’information rappelle en outre que toutes les chapes fluides doivent depuis 2022 obtenir la certification QB46 du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Celle-ci atteste des performances mécaniques et dimensionnelles des chapes fluides concernées. 

Les textes de référence pour la mise en œuvre des chapes fluides figurent elle aussi dans la note de l’UNECP-FFB. 

Également du nouveau en matière de formation et d’assurabilité pour les carreleurs chapistes 

Entre autres changements, la création d’un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) Chef d’équipe chapiste. Cette nouvelle formation confirme la reconnaissance dont fait désormais l’objet le métier de chapiste, qui voit sa technicité et ses compétences valorisées. 

Enfin, un chapitre est consacré à l’assurabilité des chapistes. Les critères permettant aux entreprises chapistes d’être assurées en technique courante y sont listés, parmi lesquelles figure l’obligation pour chaque équipe d’avoir au moins un salarié certifié selon le référentiel du CQP Chef d’équipe chapiste.